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Coût construction : ce qui coûte le plus cher durant un projet de construction

Dans le secteur de la construction, chaque projet commence avec une série de défis financiers. Les coûts peuvent rapidement grimper, bien au-delà des prévisions initiales. Les matériaux de construction, par exemple, représentent une part considérable du budget. Les prix de l’acier, du béton et du bois fluctuent, influencés par divers facteurs économiques et géopolitiques.

La main-d’œuvre spécialisée, essentielle pour assurer la qualité et la sécurité des travaux, constitue une autre dépense majeure. Les salaires des artisans qualifiés, des ingénieurs et des superviseurs s’additionnent, parfois de manière imprévue. Ces deux éléments, combinés aux frais administratifs et aux imprévus, pèsent lourd dans l’addition finale.

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Les principaux postes de dépenses dans un projet de construction

Les études récentes menées par le Green Building Council du Danemark montrent que les coûts de construction peuvent varier significativement selon les matériaux et la main-d’œuvre. Une étude portant sur 37 bâtiments certifiés DGNB a révélé des variations importantes.

Le gros œuvre : fondations, murs et toiture

Le gros œuvre constitue une part prépondérante du budget. Cela inclut les :

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  • fondations
  • murs
  • toiture

Un exemple notable est le Kö-Bogen II, conçu par Ingenhoven architects à Düsseldorf, qui présente une façade végétale de 30 000 plantes et est certifié DGNB.

Le second œuvre : isolation, plomberie et électricité

Le second œuvre, souvent sous-estimé, englobe des postes de dépenses essentiels :

  • isolation
  • plomberie
  • électricité

Le Legacy Square à Santa Ana, certifié LEED Platinum par l’U. S. Green Building Council, en est une illustration.

Les finitions et les coûts imprévus

Les finitions, bien que souvent perçues comme des détails, peuvent grandement impacter le budget final. Les coûts imprévus, qu’il s’agisse de retards ou de modifications de dernière minute, doivent être anticipés pour éviter des dépassements de budget.

Le succès de tout projet repose sur une gestion rigoureuse de ces différents postes, comme le montre le rapport Net-zero buildings Halving construction emissions today co-rédigé par ARUP et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD).

Le gros œuvre : fondations, murs et toiture

Les fondations, les murs et la toiture représentent des postes de dépenses majeurs dans tout projet de construction. Le coût de ces éléments dépend en grande partie des matériaux utilisés et de la complexité du design.

Fondations

Les fondations constituent la base de tout bâtiment. Leur construction nécessite des matériaux robustes et durables comme le béton armé. Les coûts sont influencés par :

  • la nature du sol
  • la profondeur des fondations
  • les techniques de construction utilisées

Murs

Les murs, qu’ils soient porteurs ou non, jouent un rôle fondamental dans la stabilité et l’isolation thermique du bâtiment. Les matériaux utilisés, tels que :

  • briques
  • blocs de béton
  • bois

influencent directement le budget. Un exemple frappant est le Kö-Bogen II à Düsseldorf, conçu par Ingenhoven architects. Ce bâtiment, certifié DGNB, se distingue par sa façade végétale de 30 000 plantes, un choix esthétique et écologique mais coûteux.

Toiture

La toiture, quant à elle, protège le bâtiment des intempéries et contribue à son isolation. Les types de toits, tels que les toits plats, en pente ou végétalisés, ainsi que les matériaux de couverture (tuiles, ardoises, membranes synthétiques), impactent significativement les coûts.

Les choix faits pour le gros œuvre déterminent non seulement le budget initial mais influencent aussi les coûts d’entretien et la durabilité du bâtiment à long terme.

Le second œuvre : isolation, plomberie et électricité

Le second œuvre, souvent sous-estimé, englobe l’isolation, la plomberie et l’électricité. Ces éléments sont majeurs pour le confort et la fonctionnalité d’un bâtiment.

Isolation

L’isolation thermique et acoustique est essentielle pour garantir une consommation d’énergie réduite et un confort optimal. Les matériaux comme la laine de verre, le polystyrène expansé ou encore la ouate de cellulose sont couramment utilisés. Le choix de ces matériaux, ainsi que leur mise en œuvre, impacte directement le budget.

Plomberie

La plomberie, qu’il s’agisse de la distribution d’eau, de l’évacuation des eaux usées ou du chauffage, représente une part significative des dépenses. Le coût varie en fonction de :

  • la complexité du réseau
  • le type de matériel utilisé (cuivre, PVC, PER)
  • la qualité des équipements sanitaires

Électricité

L’installation électrique, incluant les réseaux de communication et l’automatisation, est un autre poste de dépense fondamental. La sécurité, la performance énergétique et l’innovation technologique sont des facteurs à considérer. Le bâtiment Legacy Square à Santa Ana, certifié LEED Platinum, illustre parfaitement l’importance d’une installation électrique bien pensée et économe en énergie, récompensée par l’U. S. Green Building Council.

Ces éléments du second œuvre, bien que souvent moins visibles, sont déterminants pour la durabilité et l’efficacité énergétique de votre projet de construction.

Les finitions et les coûts imprévus

Les finitions, bien que souvent négligées en début de projet, constituent un poste de dépense significatif. Que ce soit le choix des revêtements de sol, des peintures, ou encore des menuiseries intérieures, chaque détail compte.

Revêtements et peintures

Le choix des revêtements de sol et des peintures peut fortement influencer le budget final. Les matériaux comme le parquet massif, les carrelages en pierre naturelle ou les peintures écologiques de haute qualité ont un coût élevé, mais apportent une réelle plus-value esthétique et fonctionnelle.

Menuiseries intérieures

Les menuiseries intérieures (portes, placards, escaliers) sont aussi des éléments coûteux. La qualité des matériaux, le design et la complexité de la fabrication entrent en ligne de compte. Préférez le sur-mesure pour une intégration parfaite à l’architecture intérieure, mais soyez conscient de son impact sur le budget.

Coûts imprévus

Les coûts imprévus représentent souvent une partie non négligeable des dépenses totales. Ils peuvent survenir en raison de :

  • découvertes imprévues sur le terrain
  • modifications en cours de chantier
  • problèmes techniques ou administratifs

Pour anticiper ces aléas, ajoutez une marge de sécurité dans votre budget initial. Selon une étude du Green Building Council du Danemark portant sur 37 bâtiments certifiés DGNB, les imprévus peuvent représenter jusqu’à 10 % du coût total d’un projet de construction.

Le rapport ‘Net-zero buildings Halving construction emissions today’, co-rédigé par ARUP et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD), souligne aussi que ces coûts peuvent être réduits en investissant dans une planification rigoureuse et en utilisant des technologies avancées pour la gestion de projet.

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