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Bande d’arase : 5 erreurs à éviter lors de son installation

Main en train d'installer une bande d'arase sur un mur en briques

Un défaut d’étanchéité dans une construction peut provoquer des dégradations irréversibles, même sur des structures neuves. Certaines pratiques courantes, pourtant largement répandues sur les chantiers, compromettent l’efficacité des dispositifs censés protéger la maçonnerie.

L’omission d’étapes essentielles ou l’emploi de matériaux inadaptés multiplient les risques d’humidité ascendante. Des erreurs fréquentes persistent malgré la réglementation et les recommandations techniques.

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Pourquoi la bande d’arase est essentielle pour protéger votre habitation

En France, la bande d’arase s’impose comme le premier rempart face aux remontées capillaires. Placée au pied des murs, elle agit en gardienne invisible, protégeant la maison des infiltrations d’humidité et assurant la longévité de la construction. Cette barrière, souvent conçue en bitume, polyéthylène ou polymère, coupe littéralement la route à l’eau qui tente de migrer du sol vers la maçonnerie.

Les murs, qu’ils soient montés en parpaings, en briques ou en ossature bois, restent exposés sans cette protection. L’arase étanchéité murs fait partie des exigences techniques ; négliger sa pose ou choisir un modèle inadapté, c’est ouvrir la porte au salpêtre, aux moisissures et à des faiblesses structurelles parfois dissimulées mais bien réelles. La bande arase étanchéité agit en silence, préservant la performance de l’isolant et la salubrité de l’ensemble.

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Dans les maisons à ossature bois, la rigueur s’impose à chaque étape. Un raccord mal posé, un pli douteux sur la mur parpaings arase, et l’humidité s’immisce, générant des dégâts souvent définitifs. Les professionnels du bâtiment recommandent de toujours sélectionner une bande arase adaptée selon le mur et le contexte du chantier, du soubassement jusqu’au plancher.

Voici ce que permet la bande d’arase, étape souvent sous-estimée mais décisive :

  • Préserver la structure : limiter les infiltrations, sécuriser la base des murs.
  • Assurer l’étanchéité : stopper les remontées capillaires, garantir la tenue du bâtiment dans le temps.
  • Respecter la réglementation : impératif sur les constructions neuves et lors de rénovations.

La réussite de la pose, c’est la clé d’une durabilité sans compromis pour la maison, et d’un quotidien sans mauvaise surprise. Précision, qualité des matériaux, soin dans les finitions : tout se joue ici.

Les idées reçues qui mènent à des erreurs lors de l’installation

La bande d’arase traîne avec elle un cortège d’idées fausses. Premier piège : penser qu’une simple feuille posée à la va-vite suffit à tout bloquer. Sur un chantier, la réalité se montre souvent plus nuancée. Un recouvrement mal fait, une absence de repli sur la base ou un raccord bâclé, et le salpêtre ou les moisissures s’installent dans le mur. L’humidité progresse, les champignons prolifèrent, la performance énergétique s’effondre.

Voici quelques fausses croyances qui persistent et mettent en péril la bonne réalisation :

  • La ventilation mécanique contrôlée (VMC) ne compense jamais une installation bande arase mal pensée. Même la meilleure VMC n’interrompt pas la remontée d’eau par capillarité.
  • Autre idée qui circule : croire que tous les matériaux se valent. Pourtant, la différence est réelle entre bandes bitumineuses, membranes polymères et nappes synthétiques, surtout face à la pression de l’eau de pluie.
  • Certains misent sur l’épaisseur du mortier, convaincus que cela suffira. Seule une bande d’arase bien installée garantit un barrage durable contre l’humidité.

La vigilance reste de mise sur le terrain. Un raccord négligé, une coupe imprécise, et les erreurs courantes à éviter se paient cher : infiltrations, fragilisation du bâti, inconfort au quotidien. Une pose méticuleuse protège la structure et la santé des occupants. Miser sur la rigueur, c’est éviter bien des déboires.

Faut-il privilégier certains matériaux ou techniques pour éviter les mauvaises surprises ?

Opter pour la bande d’arase adaptée, c’est faire le choix de la fiabilité et de la pérennité. Les bandes bitumineuses classiques ont fait leurs preuves, mais les membranes modernes à base de polymères thermoplastiques (EPDM, SBS) font évoluer les pratiques grâce à leur souplesse et leur résistance dans la durée. Installées sur une arase mur parpaings, elles offrent un niveau d’étanchéité supérieur et bloquent efficacement les remontées capillaires.

Le matériau doit aussi correspondre à la nature du mur. Pour une ossature bois, il vaut mieux choisir des bandes renforcées par des fibres de polyester ou de verre : robustesse et adaptabilité à la clé. Sur les chantiers sensibles à l’environnement, la fibre de bois ou la ouate de cellulose combinées à des membranes sans solvants trouvent leur place.

La manière de poser la bande compte tout autant que son choix. Il est capital de superposer correctement les lés, d’assurer des raccords nets et d’obtenir un support bien plat avant la pose. Certains systèmes, comme la natte à crochets ou le crochet Mursec, facilitent la mise en œuvre sur les supports les plus exigeants.

Pour bien choisir, voici quelques repères selon la configuration :

  • Pour la maison ossature bois : privilégiez une membrane souple, compatible avec l’isolant.
  • Pour le mur en parpaings : optez pour une bande bitumineuse épaisse ou une membrane polymère.
  • Pour les bâtiments à démarche écologique : sélectionnez des matériaux biosourcés et membranes écologiques.

L’arase n’a rien d’une formalité secondaire. Elle conditionne la qualité de l’isolation thermique et constitue un rempart durable contre l’humidité et les agressions extérieures.

Mur extérieur en construction avec bande d

Cinq erreurs fréquentes à éviter pour une pose réussie et durable

Une préparation du support négligée

L’efficacité de la bande d’arase débute par un support parfaitement préparé. Un mortier non régulier, des résidus de poussière ou une arase encore humide : ces défauts réduisent l’adhérence et fragilisent la barrière. Nettoyez avec soin et contrôlez la planéité avant toute application.

Un recouvrement insuffisant ou mal ajusté

La bande doit couvrir l’intégralité du mur et dépasser légèrement pour assurer une étanchéité fiable. Un simple écart, une coupe imprécise, et l’eau trouve un chemin. Sur les appuis de baies ou à la jonction des fenêtres, la vigilance doit être maximale.

Pensez à ces points lors de la mise en œuvre :

  • Évitez les bandes trop justes en largeur.
  • Veillez à un chevauchement correct des lés.

Des raccords bâclés entre les différents éléments

Les jonctions entre bande d’arase et soubassement, ou à la liaison avec la terrasse, réclament une attention particulière. Un raccord mal réalisé compromet l’ensemble. Privilégiez une bande continue, sans interruption, sur toute la périphérie du bâtiment.

L’oubli de la compatibilité avec les matériaux

Chaque support, ossature bois, mur parpaings ou dalle, exige une bande d’arase adaptée. Un mauvais choix fragilise l’étanchéité et peut mettre en difficulté la résistance de la construction.

Procédez avec méthode, contrôlez chaque détail. C’est la maîtrise de l’ensemble du processus, du support à la finition, qui garantit une étanchéité irréprochable.

La pose d’une bande d’arase ne tolère ni raccourci ni improvisation. Un geste mal assuré, un choix de matériau discutable, et c’est la structure qui trinque. Mais lorsque chaque étape est respectée, la maison respire, protégée des attaques invisibles de l’humidité. C’est là, sur cette ligne ténue, que se joue vraiment la solidité d’un bâti.

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